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shan sashan sashan sa
shan sa
" 18 septembre 1983. Soleil.
II faisait beau cet après-midi-là, nous étions au bord de la falaise, la main dans la main. Le lac était bleu, bleu saphir. Il n'y avait pas de vent, pas de bruit, même pas un oiseau qui chantait, même pas une feuille qui tombait, Min m'a trainée vers le vide. J'ai crié: "Non, Min, arrête..."
Trop tard. Sa main s'est détachée de la mienne. Son corps s'est envolé. Le vent gonflait ses vêtements, ses mains battaient l'air, ses cheveux se dressaient. Comme une étoile filante, il est tombé dans les eaux tourbillonnantes.
Adieu mon journal. Je ne peux t'ouvrir sans pleurer, et sans qu'une douleur lancinante transperce mon coeur. "...

II y avait encore quelques lignes, illisibles, brouillées par les larmes. Plus tard, l'adolescente n'avait plus écrit un mot.
Vers midi, Zhao quitta la colline et retourna à la caserne. Un soldat le salua :
-La police a arrêté celui qui avait cache la criminelle. L'interrogatoire est en cours.

shan sa